La transformation se prépare.
La transformation digitale est un impératif de toute entreprise. Il n'est pas un jour, une chronique qui n'évoque pas cette transformation. Mais elle peut vite devenir un cauchemar pour l'entreprise qui la met en place. L'audit est généralement une première épreuve qui ne vous laissera pas indemne : vous avez aggloméré un certain nombre d'applications et de logiciels que vous tâchez de faire fonctionner ensemble, avec vos collaborateurs ou partenaires et en êtes à tout le moins habitué faute d'en être réellement satisfait..
Le problème de la transformation n'est pas ce qu'elle va apporter, très certainement un bienfait, c'est le changement. Il est bien normal que le chef d'entreprise, par ailleurs assailli de nombreuses contraintes et enjeux (rendus encore plus compliqués et angoissants depuis un an), soit rétif à ce changement. D'autant que la phase de passage d'une solution à une autre ne se fera pas sans douleur, sans apprentissage, parfois complexe et possiblement coûteux.
Se transformer pas à pas.
Le mieux nous semble de proposer une solution pas à pas, par étapes successives. Par exemple, on peut très bien entamer une transformation digitale en faisant évoluer un site Internet Corporate, puis en lui associant des fonctions commerciales. Le plus léger possible en fonction du nombre d’opérations de ventes par jour, inutile de mettre en place une solution lourde pour quelques ventes (une pratique douteuse que proposent malheureusement certains acteurs qui vous vendront du rêve, pas facile de devenir un petit Amazon!). Si le e-commerce se développe on peut alors le transférer vers un système plus complet de type ERP. De même, laissons le chef d’entreprise continuer à travailler avec son environnement tel Google Sheet, Trello, Google doc, ou toute autre application lui convenant. Nous pourrons lui implanter quelques applications de l’ERP, petit à petit, le former, l’accompagner.
En pratique, nous avons un client à qui nous laissons un site tourner sous WordPress associé à un WooCommerce même si cette solution ne nous paraît pas optimale. Tout simplement parce que ce client veut prendre son temps, ne pas changer son environnement trop vite et s’adapter. Nous lui proposerons certainement par la suite un ERP (Enterprise Resource Planning) type Odoo, et nous pourrons éventuellement le connecter à son WooCommerce si le « look and feel » d’Odoo lui paraît trop éloigné de ses exigences.
Mieux accompagner encore.
L'accompagnement digital ne peut se limiter à implanter des applications, il impose aussi de prendre la mesure de des impératifs de notre client, de sa capacité à appréhender des outils souvent plus informatiques qu'ils ne veulent le montrer dans leurs shows (le cas des ERP qui sont fondés sur un esprit très "base de données"). Nous proposons ainsi de gérer pour nos clients différentes tâches, qui vont de l'insertion d'articles dans leurs blogs, du suivi de leur site, de la gestion de leur base de produits, de l'insertion de données dans les bases... Cet accompagnement fait pour nous la différence. Car, par exemple, entrer un nouveau produit en base est parfois plus complexe qu'il n'y paraît. Il faut le paramétrer correctement, dans les bonnes cases afin que l'ERP rendre les services que l'on attend de lui sur le plan comptable et pour une bonne "liaison" avec toutes les applications du progiciel.